Historique de l’ACRA

1955*

• La création du premier regroupement de rédacteurs agricoles au pays : la Canadian Farm Writers Federation (CFWF) par des journalistes anglophones de l’Ouest du Canada, inspire Thomas-Eugène Boivin, rédacteur au Coopérateur agricole. Il forme un comité pour jeter les bases d’une association réservée exclusivement aux rédacteurs agricoles de langue française.

1956*

• Lors de deux assemblées spéciales tenues à Montréal, les rédacteurs agricoles du Québec se prononcent en faveur de la création d’une association de caractère national pour les rédacteurs agricoles de langue française. On rédige les règlements de l’association et entreprend les démarches pour l’incorporation de la future association sous le nom de « Association canadienne des rédacteurs agricoles de langue française » (ACRALF).
• La cotisation annuelle est établie à 8 $ pour les membres réguliers et à 15 $ pour les membres associés. Les membres honoraires sont exemptés de la cotisation.
• Le premier Conseil d’administration de l’ACRA est formé de Thomas-Eugène Boivin, président, Paul-Henri Lavoie, Paul Boutet, Roland Lespérance et Claude Choquette (représentants des membres réguliers) et d’Évelyne Leblanc, Alphonse Lapointe et Robert Lemay (représentants des membres associés). Moïse Cossette est le secrétaire-trésorier.

1957*

• La première assemblée générale de l’ACRA a lieu le 14 février 1957, au Club canadien à Montréal. Déjà préoccupée par la formation professionnelle de ses membres, l’ACRA invite Lucien Arseneault du service de l’information du ministère fédéral de l’Agriculture à présenter une conférence intitulée: « Le journalisme mène à tout, à condition qu’on y entre ».
• L’ACRA reçoit ses lettres patentes.

1958*

• L’ACRA crée un bulletin mensuel à l’intention des membres. Coût de l’envoi postal : 2,5 ¢
• L’ACRA compte 46 membres dont 18 membres associés.
• Décès de Thomas-Eugène Boivin, président-fondateur de l’ACRA.

1960*

• L’ACRA modifie ses règlements pour élargir la définition des catégories de membres réguliers et membres associés et accroître son membership.

1961*

• L’ACRA se questionne sur son avenir. Les participants à l’assemblée générale annuelle sont invités à répondre à la question suivante : « L’ACRA doit-elle ou non continuer d’exister? ». La conclusion : « Les membres tiennent à leur association et veulent la maintenir, mais ne peuvent participer à toutes les activités car elles sont trop nombreuses! »

1962*

• L’ACRA se dote d’un premier logo, une création de Serge Panneton, concepteur graphique. Le symbole graphique qui identifiera l’association pendant près de 50 ans est une gerbe de blé traversée par une plume.
• L’ACRA fait son entrée dans le monde. Les représentants de l’ACRA participent au banquet de la Corporation des agronomes du Québec, à la soirée de l’Institut agricole du Canada, aux assises de la Canadian Farm Writers Federation (CFWF) ainsi qu’aux journées d’étude de l’Association des Hebdos du Québec.

1963*

• L’ACRA veut augmenter la participation des femmes et lance une invitation spéciale dans son Bulletin mensuel pour susciter l’adhésion des rédactrices féminines et des collaboratrices aux publications agricoles.

1964*

• L’ACRA envoie un message télégraphique aux premiers ministres Lester-B. Pearson à Ottawa et Jean Lesage à Québec, aux ministres fédéral et provincial responsables, au maire de Montréal, Jean Drapeau, et à la corporation de l’Expo 67 pour demander une confirmation quant à la construction d’un pavillon thématique de l’agriculture à Expo 67. L’ACRA reçoit une réponse positive du ministre fédéral Mitchel Sharp qui réaffirme la réalisation du projet tel que prévu.

1965*

• L’ACRA fête son 10e anniversaire et tient son congrès annuel à l’automne pour la première fois.

1966*

• Les membres de l’ACRA se mobilisent pour l’organisation du premier Congrès mondial des journalistes agricoles qui aura lieu au Québec à l’occasion d’Expo 67.

1967*

• Quelque 300 journalistes de tous les coins du monde participent au premier Congrès international des journalistes agricoles qui se déroule du 18 au 23 juin 1967 au Collège Macdonald de Sainte-Anne-de-Bellevue.
• La constitution de l’association est amendée pour permettre la tenue de l’assemblée générale annuelle à l’automne en même temps que le congrès.

1968*

• L’ACRA refuse l’offre d’affiliation que lui adresse la Canadian Farm Writers Federation sans écarter pour autant toute possibilité de collaboration.

1969*

• Le thème du congrès 1969 : « Les problèmes respectifs des pigistes agricoles et des chefs de la rédaction ».

1970*

• L’ACRA se questionne sur les causes de l’absence de l’agriculture dans les médias et le pourquoi de ce désintéressement et envoie un questionnaire aux directeurs de l’information pour en savoir plus.

1972*

• L’ACRA traverse une passe difficile; les leaders d’hier ressentent une certaine lassitude et ont besoin de relève.

1973*

• L’ACRA rebondit et son congrès annuel tenu à l’Auberge Grand-Mère connaît un grand succès. Une fois de plus, l’assemblée annuelle souhaite que l’on examine divers moyens de rapprochement avec la « grande presse ».
• La formule d’un concours visant à reconnaître et à récompenser le journaliste le plus méritoire reçoit l’assentiment général. La proclamation du premier « journaliste de l’année » aura lieu dans le cadre du prochain congrès de l’ACRA.

1974*

• L’Assemblée annuelle déplore les délais encourus dans la livraison postale des périodiques agricoles et demande que des représentations soient faites auprès du ministère des Postes pour améliorer le service.
• Jean-Baptiste Roy devient le premier lauréat du concours du journaliste agricole de l’année.

1975*

• L’ACRA célèbre son 20e anniversaire par la publication d’une brochure-souvenir qui paraît sous le titre de « Vingt ans d’histoire ».
• Le tirage combiné des principales publications agricoles du Québec indique un total approximatif de 216 000 exemplaires.

1976*

• L’ACRA fait preuve d’avant-garde et choisit l’agriculture biologique comme thème de sa journée professionnelle.
• L’assemblée générale porte la cotisation annuelle des membres réguliers à 20 $, celle des membres associés à 15 $ et celle des retraités à 10 $.

1978*

• L’Ordre des agronomes du Québec poursuit la revue Le Meunier québécois à propos d’un texte signé par un collaborateur non agronome. Le débat qui s’ensuit et qui effleure l’ACRA met en cause les journalistes scientifiques, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec et le Conseil de presse de même que Québec Science.

1979*

• Le thème de la journée professionnelle tenue dans le cadre du congrès annuel de l’ACRA est « La nature de l’image de marque pour toute entreprise ».

1980*

• On réédite la brochure écrite en 1975 par Jean-Baptiste Roy en y ajoutant un huitième chapitre écrit par D’Arcy Alarie pour souligner le 25e anniversaire de l’ACRA.
• Un hommage est rendu à Jeanne Grisé-Allard, alias Alice Ber, qui compte plus de 50 ans de journalisme rural et qui est la doyenne de l’ACRA.

1981*

• Décès soudain de Moïse Cossette, un des pionniers de l’ACRA.
• L’ACRA compte 92 membres dans ses rangs, un sommet encore jamais atteint.

1982*

• Le concours du journaliste agricole, créé en 1974, devient le concours du communicateur agricole de l’année et prend le nom de prix Moïse-Cossette pour perpétuer la mémoire de ce journaliste agricole décédé en 1981.

1983*

• Décès de trois piliers de l’ACRA : Jean-Baptiste Roy, Robert Lavallée et Albert Rioux.

1984*

• L’ACRA écrit à M. Pierre Juneau, président de Radio-Canada, pour défendre le droit des agriculteurs à une information spécialisée et exiger le maintien du Service des émissions agricoles de Radio-Canada, mis en péril par la direction de la Société d’État. Est-ce dû à l’influence de l’ACRA mais le Service est maintenu tant pour la radio que pour la télévision.
• Maurice Hardy remporte le concours du communicateur agricole de l’année pour une troisième fois.

1985*

• L’ACRA célèbre son 30e anniversaire en tenant son congrès annuel au Manoir du Lac Delage.
• La question de la représentation canadienne auprès de la Fédération internationale des journalistes agricoles (FIJA) est au cœur des discussions. Un regroupement de l’ACRA et de la CFWF est proposé pour représenter le Canada en conformité avec l’exigence d’une représentation nationale unique.

1987*

• L’ACRA intervient encore une fois auprès de Pierre Juneau, président de Radio-Canada, pour sauver l’émission Au Tré-Carré diffusée depuis Moncton. L’émission ne sera pas épargnée, mais un secteur d’information agricole régionale sera intégré à l’émission Actualité-Midi.

1988*

• Comme la CFWF n’a pas encore donné suite à la proposition d’ouverture de l’ACRA pour la représentation canadienne conjointe à la FIJA, l’ACRA demeure l’unique représentante officielle du Canada auprès de cette association internationale.
• Les femmes se font plus nombreuses dans les communications agricoles et à l’ACRA. La journée professionnelle inscrite au programme du congrès annuel a pour thème : « La femme et les communications ».

1990*

• Le comité de recrutement de l’ACRA s’active pour remonter le membership qui est tombé sous la barre des 90.

1991*

• L’ACRA ajoute trois nouvelles activités professionnelles à son agenda annuel : le petit-déjeuner-débat, le souper-causerie et l’atelier de formation professionnelle.
• Une entente de partenariat exclusive de cinq ans est signée avec Ciba Protection des végétaux pour l’octroi d’une bourse de 3 000 $ au lauréat du prix Moïse-Cossette. Grâce à cette bourse, le communicateur agricole de l’année pourra participer aux assises annuelles de la FIJA.

1992*

• De 90 deux ans plus tôt, le nombre de membres de l’ACRA atteint près de 150 à la veille du congrès annuel.
• Décès de Claude Choquette, un des piliers les plus respectés de l’ACRA.

1993*

• Le bulletin d’information de l’ACRA, brièvement nommé L’ACRAque est rebaptisé L’Acradition, à la grande déception de certains membres.
• Les effectifs de l’ACRA atteignent le chiffre record de 157 membres.

1994*

• Le comité de recrutement de l’ACRA lance un dépliant promotionnel intitulé « Une association de gens et d’idées ».

1995*

• L’ACRA célèbre son 40e anniversaire. On profite de l’occasion pour proclamer les Acrayens émérites.

1996*

• L’entente quinquennale de commandite avec Ciba Protection des végétaux n’est pas renouvelée mais l’ACRA décide de puiser une somme de 2 500 $ à même ses goussets pour financer la participation du communicateur agricole de l’année aux assises de la FIJA.
• La Fédération professionnelle des journalistes du Québec s’associe pour la première fois au volet formation de l’ACRA et offre un cours intitulé « L’approche magazine en rédaction » lors de la journée professionnelle du congrès.

1997*

• L’ACRA entame graduellement un processus de désaffiliation à la FIJA et décide que la bourse de 2 500 $ accordée au communicateur agricole de l’année ne sera plus rattachée à une participation aux assises de la FIJA. Le récipiendaire pourra l’utiliser pour faire une tournée de reportages ou pour s’inscrire à un stage de formation à l’extérieur du Québec.
• L’ACRA convient de resserrer les liens avec la CFWF.
• Décès de trois valeureux membres de l’ACRA : Jeanne Grisé-Allard, Gérard Vincent et Gustave Larocque.

1998*

• L’ACRA avise officiellement la FIJA de sa décision de se désaffilier. La raison invoquée : les services offerts aux membres de la FIJA font défaut depuis quelques années, surtout en ce qui a trait aux documents publiés en français.

1999*

• En septembre, l’ACRA et la CFWF tiennent un premier congrès conjoint à Sainte-Adèle. 130 congressistes participent à un programme ambitieux qui vise beaucoup à faire découvrir le Québec aux journalistes agricoles des autres provinces.
• Décès de Roger J. Blais, un autre valeureux pilier de l’association.

2001*

• L’ACRA lance le concours de la meilleure communication corporative de l’année. Nommé prix Roger-Blais en mémoire de ce communicateur et publicitaire décédé en 1999, le concours reconnaît l’importance des communicateurs commerciaux au sein de l’ACRA.
• Éric Granger devient le premier récipiendaire du Prix Roger-Blais.

2003*

• La cotisation annuelle de l’association, non relevée depuis des temps « immémoriaux », passe de 30 $ à 50 $.

2004*

• L’ACRA prépare son 50e anniversaire et en profite pour actualiser sa mission, son mandat et ses règlements.
• L’ACRA devient « Association des communicateurs et rédacteurs de l’agroalimentaire », conservant ainsi l’acronyme ACRA qui l’identifie depuis 50 ans.

2005*

• L’ACRA célèbre son 50e anniversaire en publiant la brochure-souvenir : « 1955-2005 : 50 ans de communication agricole » et en dévoilant son nouveau logo.
• L’ACRA compte maintenant 155 membres.

2006

• L’ACRA mène un sondage pour connaître les besoins de ses membres et se dote d’un plan stratégique quinquennal avec l’aide financière de Patrimoine canadien pour améliorer la formation professionnelle de ses membres et la participation aux activités.

2008

• L’ACRA se met à l’heure des communications virtuelles et inaugure son site Web : www.acra.progexia.dev.

2009

• L’ACRA bénéficie de l’aide de Patrimoine canadien pour mener différentes activités, notamment une campagne de recrutement qui permet d’accueillir 37 nouveaux membres au sein de l’ACRA. Au 30 septembre 2009, l’ACRA compte 157 membres.
• Le congrès annuel de l’ACRA, tenu pour une rare fois en milieu urbain, soit à l’hôtel Delta de Trois-Rivières, connaît un franc succès. Les trois conférenciers à l’agenda de la journée professionnelle – Alain Massie (IC Formation), Michelle Blanc et John Parisella – font l’unanimité. La satisfaction est palpable et s’exprime également dans la fiche d’évaluation remise aux participants.

* Source : 1955-2005 : 50 ans de communication agricole, brochure-souvenir du 50e anniversaire de l’ACRA, recherche et rédaction D’Arcy Alarie et Pierre Courteau.

Télécharger la brochure-souvenir du 50e anniversaire de l’ACRA 

[…]

2023

• L’ACRA est « partenaire ami » des Perspectives agroalimentaires 2023, un événement-phare qui réunit l’ensemble des intervenants en agroalimentaire. La présidente et la coordonnatrice de l’ACRA assurent l’animation de cette grande rencontre.
• L’ACRA lance le Prix Josée-de-Grandmont, un prix qui permet de valoriser des projets de communication et marketing à nature agricole, agroalimentaire ou alimentaire, réalisés au moyen de site web, d’infolettre, d’événement et de campagne de promotion.

 

1955-1956
Thomas-Eugène Boivin  (Président du comité de fondation)

1956-1957
Thomas-Eugène Boivin  (Assemblée de fondation et adoption des Règlements)

1957-1958
Roland Lespérance  (Année d’incorporation)

1958-1959
Paul-Henri Lavoie

1959-1960
Claude Choquette

1960-1961
Jean-Baptiste Roy

1961-1962
Moïse Cossette

1962-1963
Wilfrid Hébert

1963-1964
Gérard Vincent

1964-1965
André Roy

1965-1966
Claude Choquette (10e anniversaire de l’ACRA)

1966-1967
Jean-Baptiste Roy

1967-1968
Maurice Hardy

1968
Maurice Hardy (7 mois)

1968-1969
Marc-A. Perron

1969-1970
Moïse Cossette

1970-1971
Pierre Courteau

1971-1972
Paul Boutet

1972-1973
Benoît Roy

1973-1974
Roger J. Blais

1974-1975
Claude Choquette

1975-1976
Gustave Larocque  (20e anniversaire de l’ACRA)

1976-1977
Martin van Lierop

1977-1978
Marc Lestage

1978-1979
Roméo Lalande

1979-1980
Maurice Tessier

1980-1981
André Bouchard

1981-1982
D’Arcy Alarie

1982-1983
Jean-Marc Kirouac

1983-1984
André Laprise

1984-1985
Rosaline Ledoux

1985-1986
Guy Jacob (6 mois)  (30e anniversaire de l’ACRA)

1986
Marc Côté

1986-1987
Marcel Gingras

1987-1988
Rénald Bourgeois

1988-1989
Gaëtan Martineau

1989-1990
Georges O’Shaughnessy

1990-1991
Rhonda Beauregard

1991-1992
Marc-Alain Soucy

1992-1993
Pascale Tremblay

1993-1994
Simon M. Guertin

1994-1995
Simon M. Guertin

1995-1996
Louise Thériault  (40e anniversaire de l’ACRA)

1996-1997
Louise Thériault

1997-1998
Gaëtan Martineau

1998-1999
France Groulx

1999-2000
France Groulx  (Congrès conjoint avec la CFWF)

2000-2001
Chantal Paul

2001-2002
Léon Guertin

2002-2003
Patrick Dupuis

2003-2004
Martine Giguère

2004-2005
Colette Lebel (50^e anniversaire de l’ACRA)

2005-2006
Rénald Bourgeois

2006-2007
Rénald Bourgeois

2007-2008
Guylaine Gagnon

2008-2009
Guylaine Gagnon

2009-2010
Guylaine Gagnon

2010-2011
Guylaine Gagnon

2011-2012
Marc-Alain Soucy

2012-2014
Marc-Alain Soucy

2014-2016
Claude Lambert

2016-2021
Éva Larouche

2021-2023
Mélanie Lagacé

2023-
Julie Desbiens

1955-1956
Claude Choquette

1956-1957
Moïse-Cossette

1957
Thomas-Eugène Boivin

1957-1958
Charles-Henri Dubé

1958-1960
Lucien Sévigny

1960-1971
Jacques Laliberté

1963-1964
André Favreau

1971-1974
D’Arcy Alarie

1974-1975
Jacques St-Hilaire

1975-1976
Marc Pouliot

1976-1978
D’Arcy Alarie

1978-1980
Charles Giroux

1980-1983
André Laprise

1983
Jean-Claude Paradis

1984-1987
Rénald Bourgeois

1987-1989
Michel Dostie

1989-1991
Bernard Gravel

1991-1992
Pierre Courteau

1992-1994
Simon M. Guertin

1994-1995
Sylvie Bouchard

1995-2005
Georges O’Shaughnessy

2005
Brigitte Guay
Georges O’Shaughnessy (par intérim)

2006-2009
Martine Giguère

2010-2012
Louise Thériault

2012-2016
Jean Audet

2017-2022
Luc Gagnon

2022-2023
Marianne Drapeau

2023-
Colette Lebel